Le cancer du poumon, attribué à 92% chez l’homme et 71% chez la femme à la consommation de tabac, souffre d’un pronostic généralement pessimiste. En effet, le dépistage non-systématique, ainsi que l’apparition tardive des symptômes, empêche bien souvent la guérison. Toutefois, certains facteurs peuvent jouer sur le pronostic.
Aujourd’hui, on estime que 85% des personnes atteintes d’un cancer du poumon en meurent. Les 15% restant ont une espérance de vie de 5 ans et plus. Néanmoins, certains facteurs sont en mesure d’améliorer le pronostic. C’est le cas d’un diagnostic précoce par exemple, ou lorsque le cancer atteint les ganglions lymphatiques. Une tumeur de 3 cm est plus aisément soignable, via la chirurgie.
Plus le cancer est dépisté chez un individu jeune, plus les chances de survie sont grandes. En effet, la moitié des patients âgés entre 50 et 60 ans survivent à un cancer du poumon.
Lorsque le cancer entraîne une importante perte de poids et s’accompagne d’autres pathologies pulmonaires, les chances de guérison sont minimes. Il en va de même, si la tumeur cancéreuse se situe sur l’apex pulmonaire. Enfin, les cancers métastasés entraîne la chute de l’espérance de vie.
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